Vue d'un appartement

Miriam Bäckström, Apartments, 2000-2001. Collection Frac Grand Large — Hauts-de-France. Photographie, Miriam Bäckström.

Nina Beier, Wedge, 2011. Collection Frac Grand Large — Hauts-de-France. Photographie, Nina Beier, courtesy Laura Bartlett Gallery.

Renée Green, Space Poem #2 (Laura’s Words), 2009. Vue de l’exposition « Ailleurs ici », Le Quartier-Quimper. Collection Frac Grand Large — Hauts-de-France © Renée Green. Photographie, : Emile Ouroumov.

Cynthia Montier, Mise en pli, installation vidéo, 2018. © Cynthia Montier.

Du 02/03/2019 au 31/03/2019

Grande Révolution Domestique

EXPOSITION TEMPORAIRE

lieu : pavillon central, appartements éducatifs
tarif : accès compris dans le billet d’entrée au musée de site

Réserver

Comment occupons-nous nos espaces de vie, comment occupons-nous notre temps, que faisons-nous de nos corps ? En retournant les questions d’intériorité et de domestication, l’exposition Grande Révolution Domestique explore la manière dont des pensées architecturalement utopiques ou réformatrices se sont diffusées dans l’imaginaire artistique contemporain tout en ayant un impact dans l’organisation sociale. À partir d’une cinquantaine d’oeuvres, l'exposition envisage les perspectives d’émancipation des individus, des femmes en particulier, par la réforme de leur cadre de vie domestique et de leur cadre de travail et tente de donner corps et lieu aux utopies.

L’exposition, qui rassemble oeuvres contemporaines et documents historiques, est construite autour d’emprunts auprès de trois collections distinctes, celles du FRAC Grand Large - Hauts de France à Dunkerque, celles de 49°Nord 6°Est FRAC Lorraine à Metz et celles de la Bibliothèque Marguerite Durand à Paris. Elle s’accompagne de rencontres avec des artistes et activations du Café 420 porté par La Collective durant les week-ends.

Commissariat de l’exposition : Sally Bonn, Lise Lerichomme et Julia Ramirez-Blanco.

Ce projet bénéficie du soutien du Conseil régional des Hauts-de-France, de L’Université de Picardie Jules Verne, du Service culturel de l’Université de Picardie Jules Verne, du Centre de recherche en Arts et Esthétique et du Familistère de Guise.

 

SYMPOSIUM

Le vendredi 1er et le samedi 2 mars.

Téléchargez le programme complet (pdf 593 Ko )

 

VERNISSAGE

Le samedi 2 mars à partir de 15 h 00

Atelier-banquet d’ouverture de l’exposition animé par Le Café 420 - La Collective

NAVETTE

Réserver

Saint-Quentin - Guise
Vendredi 1er et samedi 2 mars matin départ du car à 9 h 00 depuis la gare de Saint-Quentin vers le Familistère de Guise.
Trains :
Lille – Saint-Quentin : 7 h 06 – 08 h 57
Paris – Saint-Quentin : 7 h 19 – 08 h 32
Amiens – Saint-Quentin : 7 h 49 – 8 h 45

Guise - Saint-Quentin
Départ du car depuis le Familistère de Guise à 19 h 00 le vendredi 1er mars et à 17 h 30 le samedi 2 mars.
Trains :
Saint-Quentin – Amiens : vendredi 1er : 19 h 46 – 21 h 52 / samedi 2 : 18 h 24 – 20
h 03
Saint-Quentin – Paris : vendredi 1er : 19 h 46 – 21 h 26 / samedi 2 : 18 h 24 – 19 h 41
Saint-Quentin – Lille : vendredi 1er : 19 h 51 – 22 h 19 / samedi 2 : 18 h 16 – 20 h 59

 

ATELIERS

Les ateliers auront lieu chaque samedi et dimanche de 14 h 00 à 18 h 00 et sont gratuits.

Informations et réservations

Samedi 9 mars : Atelier avec l’artiste Justine Pluvinage / Se vêtir et se souvenir
à partir de 10 ans
suivi à 16 h 30 d'une rencontre (à partir de 12 ans) 

En apportant avec soi un vêtement auquel on est attaché, il est possible de transmettre une parole de l’intime. Sans même s’en vêtir, mais peut-être en le prêtant. Il s’agit alors de raconter et recevoir les histoires de ces vêtements, en binôme, pour un groupe, ou pour se mettre en scène.
Ces vêtements et leurs histoires croisées peuvent dès lors rencontrer la bibliothèque amoureuse de l’artiste qui choisira de lire d’autres récits. Les vêtements vont se transformer peu à peu pour devenir des parures, des accessoires puissants ou des masques fascinants par leur manipulation inédite et par le soin que l’on va y porter.

 

Samedi 16 mars : Atelier avec l’artiste Anne-Valérie Gasc / Construir & voir l'invisible
à partir de 12 ans
suivi à 16 h 30 d'une rencontre (tous publics) 

Si le Familistère peut être pensé comme une « hétérotopie », en quoi une certaine forme de l’architecture contemporaine stigmatise-t-elle son pendant inverse : une « homotopie » ? Depuis la lecture de quelques extraits choisis (de J.G. Ballard, de S. M. Eisenstein, J. Wall ou I. Zamiatine…), on se posera la question du fantasme de la transparence en architecture. Il s’agira de réfléchir au rapport matériel-immatériel en architecture.

 

Samedi 23 mars : Atelier avec l’artiste et paysagiste Eugénie Denarnaud / Herboriser & paysager
atelier Famille, venez ensemble, avec enfants, parents, grands parents, amis ou cousins...
sans restrictions d’age
suivi à 16 h 30 d’une rencontre (tous publics)

L’annonce d’un banquet à partager, la mise en place d’une fête où l’on accueille ensemble, l’invitation à un moment de réjouissance à venir sont des actions qui gagnent en force dès lors que l’on s’y met à plusieurs. Que l’on choisisse de réaliser ensemble un bouquet, que l’on imagine une affiche à placarder partout ou que l’on rédige un texte qui dit les raisons d’être ensemble, c’est accepter que la célébration revienne au centre des rapports de groupe, que l’hospitalité soit aussi politique.

 

Samedi 30 mars : Ateliers avec Les Parleuses & Chloé Delaume / Scum manifesto
10 h 00 : atelier d’écriture et arpentage (à partir de 15 ans)
16 h 30 : Conférence de Chloé Delaume autour du SCUM Manifesto de Valerie Solanas (à partir de 15 ans)

Les Parleuses organisent des séances de 4 heures comprenant 1 atelier de lecture par arpentage, 1 atelier d’écriture, 1 performance ou conférence enregistrée et montée pour devenir 1 podcast. L’ensemble des séances a pour but d’en finir avec une histoire de la littérature qui invisibilise, minorise ou encore instrumentalise les textes d’autrices et donc nuit à la littérature elle-même.

 

Ateliers les samedis et dimanche en continu, par les étudiants de l’Université de Picardie Jules Verne
Gratuit, tous publics, sans restriction d’âge.

Gestes d’Hospitalité
Qu’est-ce qui définit l’hospitalité ? Dans quel type d’intérieur se sent-on “à l’aise” ? Quelles habitudes a-t-on lorsque l’on accueille “chez-soi” ? Qu’est-ce que veut dire
“être au petits soins” ? Pour qui faisons-nous attention aux détails ? Affichons ensemble nos gestes d’hospitalité à travers la ville !

Se meubler & barricader
Dans les contextes révolutionnaires, on utilise souvent ce que l’on trouve sur place pour dresser des barricades, on bâtit avec ce que l’on a sous la main. C’est ainsi que régulièrement, des éléments de mobilier (domestique ou urbain) sont utilisés pour faire barrière. À quoi ressemblerait une barricade constituée uniquement de
meubles de tous les jours ? Comment choisit-on de les agencer ? À quoi ressemble une barricade au milieu d’un pré ?

Habiter & Inventer
Si tout pouvait changer, comment imagineraiton notre façon d’habiter ? Au contraire, quel aspect choisirait-on de conserver ? À partir d’extraits de textes, on invente ensemble ce que serait notre grande révolution domestique : Des cantines collectives ? Des vêtements auto-nettoyants ? Des salles de sieste toujours ouvertes ?

 

Visites et rencontres les samedis et dimanche à 15h00, par les étudiants de l’Université de Picardie Jules Verne
Gratuit, tous publics sans restriction d’âge.

Grande Révolution Domestique
L’équipe des médiateurs.trices vous propose une découverte de l’exposition à travers leurs oeuvres et documents préférés. Chacun.e choisit un parcours
personnel pour un temps d’échange autour des pratiques domestiques et de leur potentiel émancipateur. Chaque visite est donc unique.