La photographie montre une voiture à cheval chargée de cuisinières.

Une voiture de livraison de l’usine du Familistère de Laeken. Photographie Marie-Jeanne Dallet-Prudhommeaux, septembre 1898. Collection Familistère de Guise (inv. n° 1999-1-282). Crédit photographique : Familistère de Guise / Arkhênum.

Verso de la photographie de la voiture à cheval chargée de cuisinières

Une voiture de livraison de l’usine du Familistère de Laeken (verso). Photographie Marie-Jeanne Dallet-Prudhommeaux, septembre 1898. Collection Familistère de Guise (inv. n° 1999-1-282). Crédit photographique : Familistère de Guise / Arkhênum.

Une voiture de livraison de l’usine du Familistère de Laeken

Photographe :

Dallet-Prudhommeaux (Marie-Jeanne)

Éducatrice, coopératrice et pacifiste française née en 1872 à Guise (Aisne) et décédée en 1941 à Versailles (Yvelines). Elle est la fille d'Émilie Dallet-Moret (1843-1920) et la nièce de Marie Moret. Marie-Jeanne Dallet épouse Jules Prudhommeaux (1869-1948) à Nîmes en 1901. Avant son mariage, Marie-Jeanne Dallet s'occupe des écoles du Familistère avec sa mère. Elle pratique également la photographie en amatrice.

Lieu :

Laeken

Date : 1898
Technique : épreuve photographique sur papier albuminé
Mesures : H. 13 x 16 ,5 cm
Inscriptions :

manuscrit à l’encre et au crayon sur le verso : « Le personnel de l’usine de | Laeken vers 1895 », « Chargement d’une voiture de | livraison » et « Don de Mme Vve Bourgeois | à Bruxelles » ; sur le verso : cachet à l’encre du musée Godin de la Société du Familistère de Guise.

Domaine :

photographie

Acquisition : fonds ancien du musée municipal de Guise, transféré en 2006.
Inventaire n° : 1999-1-282
Notice :

La manufacture Godin-Lemaire occupe des ouvriers à Bruxelles dès 1852. Des ateliers fonctionnent à Forest, au sud de la capitale belge, en 1854. Mais ce n’est qu’après l’échec de l’aventure du Texas que Jean-Baptiste André Godin établit une véritable succursale industrielle en Belgique. En 1858, il acquiert au nord de Bruxelles, à Laeken, le site d’une manufacture d’impression sur coton pour y installer une fonderie.

À Guise, jusque 1900, et à Bruxelles, le transport des produits au départ des usines du Familistère s’effectue par la route : par voiture à cheval puis, au XXe siècle, par camion. La fonte de fer des appareils domestique résiste mal aux chocs et les aléas des transports est une cause de déboires pour l’entreprise. Aussi, la question du conditionnement des appareils pour la livraison est-elle importante.

La photographie d’une voiture de livraison de la Société du Familistère à Bruxelles à la fin du XIXe siècle, montre comment les appareils sont conditionnés pour l’expédition. Les pieds et tous les éléments mobiles (portes, tiroir, grilles, tampons, galerie) ont été démontés, et le corps de chauffe est rembourré de paille. Les appareils ainsi dépouillés sont empilés sur la voiture, une couche de paille séparant les étages. Le chargement semble toutefois sommaire et on peut se demander comment il peut résister aux soubresauts de la route.

La photographie a été prise dans la cour de l’usine de Laeken, devant le bâtiment des bureaux, reconnaissable à l’auvent de son entrée (visible par exemple sur la photographie inv. n° 1999-1-253 des collections du Familistère). Les personnes qui posent devant la voiture sont vraisemblablement des employés des bureaux de l’usine. La photographie a été prise par Marie-Jeanne Dallet, fille d'Émilie Dallet et nièce de Marie Moret, à l'occasion de son séjour au Familistère belge en septembre 1898. 

Sources et bibliographie :
Guise, archives du Familistère de Guise : catalogue manuscrit du musée de la Société du Familistère de Guise, sans date, fol. 176, n° 6032.

Mots-clés : appareil de cuisson ; homme ; voiture à cheval ; usine ; Familistère de Laeken
Œuvres en rapport :

L’entrée de l’usine du Familistère de Laeken

L’atelier d’emballage de l’usine du Familistère

Notice créée le 24/10/2018. Dernière modification le 26/08/2022.